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Les Mudras

Marlène Plays • 12 février 2022

Les Mudras

Les Mudras

La position symbolique des mains appelée Mudrā, évoque les différents épisodes de la vie du Bouddha originel. Voici les principales Mudrā que vous rencontrerez.


Les voici illustrées ::

La Dhyāni-Mudrā est la Mudrā de la méditation ou de la concentration. Assis en position du lotus, Bouddha tient sa main droite au creux de sa main gauche, les paumes tournées vers le haut, elles reposent sur les jambes des personnages assis. Cette Mudrā correspond à deux périodes de méditation durant la vie de Bouddha, pendant sa période de jeûne extrême, et sous l'arbre de la Bohdi avant son éveil.

 

La Dharmachakra-Mudrā, ou mudrā de la mise en marche de la roue de la loi du dharma. Les pouces et index des deux mains forment deux cercles. La paume droite est orientée devant soi, la gauche vers soi. Les 3 doigts libres de la main gauche touchent la main droite au niveau du pouce droit. Cette Mudrā symbolise la première fois que Bouddha fit un enseignement public. Après son éveil à Bodhgaya, le Bouddha se dirige vers Sarnath et prononce son premier enseignement devant ses cinq compagnons d'ascèse.

 

La Vitarka-Mudrā est la Mudrā de l'enseignement, l'explication de la loi et de l'argumentation. La main droite est relevée, le pouce forme avec l’index un cercle. Les autres doigts sont relevés. Les doigts de la main gauche sont dans la même position, la main est située au niveau des hanches, la paume orientée vers le haut. Cette position est complémentaire à celle du Dharmachakra-Mudrā, Elle symbolise l'explication, l'argumentation de la doctrine.

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L’Abhaya-Mudrā est la Mudrā de protection ou d’absence de crainte. La main droite est relevée, la paume tournée vers l’avant en signe d’apaisement. La main gauche peut être dans la même position, ou les doigts pointés vers le bas ou encore le bras et la main gauche simplement rangés le long du corps. Cette Mudrā évoque l'épisode où le Bouddha fût attaqué par un éléphant furieux, mais face au Maître l'éléphant fut subjugué par sa sérénité, s'arrêta net et s'agenouilla devant lui pour lui rendre hommage.

 

La Bhûmisparsha-Mudrā, ou Mudrā de la prise de la terre à témoin. Alors qu’il vient d’atteindre l’illumination, le Bouddha prend la terre à témoin face à Mara (la personnification du mal) qui refuse de reconnaitre qu’il a atteint le stade ultime de la sagesse. Le Bouddha, assis dans la position du lotus, pose le bout des doigts sur le sol pour signifier la prise à témoin. Il fait alors appel à la déesse-terre qui apparaît aussitôt et lui rend hommage en tordant son abondante chevelure, l'eau est si abondante qu'elle emporte les armées de Mara.

 

La Mettakaruna-Mudrā, ou mudrā de la bienveillance et de la compassion. Le corps en position verticale, les bras le long du corps et légèrement écartés, les paumes de mains tournées vers ses cuisses, le Bouddha pose sur vous son regard plein de compassion et de bienveillance.


L'Anjali-Mudrā, ou Pûjâ-Mudrā, est la Mudrā du salut, de l'offrande et de la considération. Les mains jointes, les doigts orientés vers le menton, les pouces touchant le sternum, cette Mudrā reproduit le geste de salut asiatique, le fameux Namasté !

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La Varada-mudrā, caractérise le don. La main droite est ouverte et tombante, paume tournée vers les autres, doigts tendus. L'ouverture vers le bas montre que le bouddha ne garde rien enfermé dans sa main et que tout ce qui s'y trouve peut se répandre dans le monde, le matériel comme le spirituel. Il accueille avec joie.

 

La Vajra-mudrā, les mains sont croisées et levées, la main droite devant la gauche. Le Bouddha tient des objets rituels du culte tibétain, une cloche dans la main gauche et un vajra dans la main droite. Cette mudrā est associée au Bouddha primordial.

     

La Patra-mudrā, les mains sont positionnées en dhyâna-mudrā et supportent un bol à aumônes (Patra) 

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La Kesahasta-mudrā correspond à une époque de la vie du Bouddha où il recherche les causes de la souffrance qu'endure les êtres humains. Il veut devenir ascète mais son père essaie de l'en dissuader, c'est alors qu'il quitte le palais et une fois éloigné, il s'arrête pour se couper les cheveux et prendre l'habit d'ascète errant. La posture des mains levées évoque l'instant où il coupe ses cheveux.

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