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Voici, rien que pour vous, quelques informations sur les objets du culte tibétain. Nous avons eu la grande chance de participer à plusieurs cérémonies lorsque nous étions cet hiver dans l'Himalaya, et avons pu constater la ferveur et l'authenticité du culte tibétain. La cloche (drilbou) et le Vajra (dorjé ) La cloche tibétaine : Possède les qualités du bol chantant. Par le son cristallin qu'elle diffuse, elle purifie l'esprit, aide à la méditation, et agit de façon positive sur les chakras. Généralement, comme pour le bol, elle est fabriquée dans un alliage de 7 métaux correspondant aux 7 chakras. Celles que nous choisissons sont très souvent surmontées d'un dorjé (élément indissociable de la cloche), avec sculpté sur le manche un visage de déesse, qui est celui de la divinité féminine Prajnaparamitam symbole de la connaissance de la vacuité. La cloche représente la sagesse. Le Dorjé : (Diamant en sanskrit) représente l'efficacité, la puissance et peut venir à bout de tous les obstacles. C'est la force masculine. Symboliquement, le dorjé détruit l’ignorance. Lors des cérémonies tibétaines, auxquelles nous avons pu assister, les moines frappaient l'intérieur de la cloche avec le dorjé, représentant ainsi le masculin et le féminin, le yin et le yang, l’action juste, la compassion. La cloche forme une paire avec le dorjé, leur union représente l'union de la connaissance et de la compassion ; c'est aussi l'union des principes féminin et masculin. Le mala C'est le chapelet du bouddhiste, l'objet dont le moine (voire le pratiquant laïc) ne se sépare presque jamais, le tenant à la main ou enroulé autour du poignet. Le mala est tout d'abord un objet utilitaire : il sert à la récitation des mantras, en même temps qu'il est utilisé pour les compter si l'on s'est fixé d'en répéter un nombre défini. L'égrener devient, chez certains fidèles, un quasi-automatisme qui se met en œuvre dès que les mains sont libres. Le mala est composé de 108 perles enfilées, ce qui justifie son nom, puisqu'il signifie simplement "guirlande" (de perles). Les différents composants recèlent chacun une signification symbolique précise. On tient toujours le mala de la main gauche, faisant glisser les perles sur l’index à l'aide du pouce. On l'égrène en tirant les perles vers soi, ce qui symbolise que l'on tire les êtres hors de la souffrance. Chaque tour se termine à la grosse perle et, sans la franchir, on retourne le mala pour repartir dans l'autre sens. Bien que le mala compte 108 perles, chaque tour est compté pour 100, les huit autres étant "offertes" pour les éventuelles erreurs commises lors de la récitation. La trompe Utilisée dans les cérémonies religieuses